Créations artisanales et ateliers

Notre histoire

Une histoire de rencontres, et de passions

Depuis l’enfance, Delphine imagine et fabrique des bijoux en mêlant une grande variété de matériaux — verre, métal, graines, coquillages et bien d’autres.

Son parcours artistique est celui d’une autodidacte.
Après des études de tourisme et plusieurs voyages aux États-Unis et en Angleterre, Delphine croise à Paris le chemin d’un émailleur issu d’une famille d’artistes. Invitée à découvrir la maison familiale, elle pénètre dans l’atelier où se révèle tout l’univers de l’émail : la matière, la couleur, la lumière.
Cette rencontre marque un tournant. Devant ces gestes ancestraux et cette alchimie du feu, Delphine comprend que sa voie est là.
L’émail devient alors son territoire d’expression et elle sait qu’elle vient de trouver la destination qui donnera sens à son parcours de créatrice.

L'atelier

C’est au Presbytère de Vergt-de-Biron, en Périgord, au cœur d’une nature foisonnante, que l’atelier de Delphine — Bijoux d’Émail — a trouvé son écrin depuis plus de trente ans.
Dans ce lieu empreint de calme et d’inspiration, chaque bijou est façonné entièrement à la main. Tout commence par un dessin, tracé sur une feuille de cuivre à l’aide d’un patron. La pièce est ensuite découpée, puis délicatement martelée pour lui donner sa forme et son caractère. Vient ensuite la sélection des couleurs, soigneusement choisies pour chaque pièce. Puis l’émail est appliqué en fines couches, avant de passer à l’étape finale : la cuisson à près de 900 °C dans le four.
Un instant décisif, où les baguettes et galettes d’émail se transforment en éclat, couronnant toutes ces petites étapes minutieuses.

Plusieurs cuissons seront nécessaires pour obtenir un rendu lumineux, chaque passage au four révélant un peu plus la profondeur des couleurs. L’or, appliqué délicatement sur la pièce déjà émaillée, est ensuite cuit à environ 700 °C : cette ultime cuisson vient sceller le travail du feu.
La création s’achève par le montage du bijou sur son support, dernière étape qui révèle enfin la pièce dans toute sa finesse.

L'Émail

L’émail est un subtil mélange de potasse, de silice, de soude et de minium, une matière qui se rapproche davantage du cristal que du verre. Appliqué à froid sur une surface métallique, (or, argent, cuivre, acier)  il est ensuite porté au four : la chaleur le transforme et le fixe définitivement à son support, révélant toute sa brillance et sa profondeur.

En Egypte et en Grèce, dès le VI ème siècle avant JC, l’orfèvrerie est réhaussée de pâte de verre. Les Celtes, au III ème , cuisent l’émail sur un support en bronze, dans des cavités moulées en creux. Au Moyen Age, l’émail fleurit en Occident, les ateliers monastiques pour la plupart, pratiquent le cloisonné sur or. Vers le Xème siècle et jusqu’à l’époque contemporaine, le cuivre se substitue à l’or et l’émaillerie se développe particulièrement grâce à l’Ecole de Limoges. 

Merci d’être ici

Cette aventure n’existe que grâce à vous, à vos encouragements, à vos retours et à votre fidélité.
J’espère que cette page vous aura permis d’entrer un peu dans mon univers, dans ma manière de créer et dans ce lien si particulier que j’entretiens avec la couleur et la lumière.
Au plaisir de vous accueillir à l’atelier.

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